Le convoi s'ébranla aux cris de « Viva la Francia » Tous ces réfugiés possédaient des bagages, soit des malles, soit d'énormes ballots. Aucun ne manquait d'argent et, avant de quitter le camp du Terrain des fêtes, un certain nombre d'entre eux, considérant qu'ils n'étaient pas des indigents, demandèrent qu'une quête fut faite, pour permettre à ceux qui en avalent le moyen, de s'acquitter en partie des dépenses engagées par la municipalité. Cette collecte, autant que nos renseignements peuvent être exacts, produisit plus de 3.000 francs. Extrait de "Compiègne pendant la guerre" de J.R. Lefèvre