Cet hôpital de la Croix Rouge dépendant de la société de secours aux blessés militaires était situé au 18 rue de la Sous-préfecture, à l'emplacement actuel de l'école Sévigné.
Hilarion Ligouzat le décrit ainsi : « Il se compose de deux parties distinctes, un bâtiment mitoyen à d’autres constructions accolées, en façade sur la rue de la sous-préfecture et où la Société de Secours aux Blessés Militaires avait dès le temps de paix un dispensaire école aux salles de visite, de stérilisation, de pansements, d’opérations ; un autre bâtiment en retrait séparé du précédent par une cour et formant une aile dans des constructions occupées par une communauté religieuse. » (sœurs de La Compassion, voir ci-après).
« Le dispensaire, sans aucune modification notable a servi d’atelier chirurgical. Il était sans luxe mais non sans confort, salles peintes à l’huile, claires, chauffées à la vapeur sous basse pression avec toutefois un éclairage médiocre ».
« Les salles d’hospitalisation proprement dites servaient à un ouvroir ; pour y loger les 50 lits prévus il a fallu les surpeupler ; il convient de dire qu’une ventilation facile compenserait en quelque manière les imperfections de locaux d’ailleurs agréables. »
« Il reçoit les grands blessés justiciables d’interventions complexes. » Pour cela, l’ambulance 8/13 a détaché un officier chirurgien à La Compassion et le professeur agrégé de médecine Langlois, envoyé depuis Paris, y a passé une huitaine de jours.
Pendant l’occupation allemande, la Compassion a traité des blessés allemands.
Voir l'article" Compiègne ville hôpital" dans l'onglet "Témoignages"