" La gare est fermée, de temps en temps elle s'entrouve. Un train passe chargé de réfugiés entassés dans n'importe quel wagon, wagons à bagages ou wagons à bestiaux.Quelques obstinés persistent à guetter l'occasion qui leur permettra, après des journées d'attent de prendre un train qui s'arrêttera...à Verberie ou à Creil.
Cet après midi un Taube est venu. C'est la première visite. Compiègne en verra d'autres par la suite et recevra bien des bombes. Les pauvres évacués n'ayant rien de mieux à faire regardent l'oiseau de malheur."
"Autour de Compiègne en août 1914" d'Albert Robida
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