Les Textes

"Compiègne pendant la Guerre (1914-1918) "
de Jean Robert Lefèvre

Cet ouvrage a été publié par la Société historique de Compiègne; il a été écrit par Jean-Robert Lefèvre, membre titulaire de la Société depuis janvier 1923. On sait peu de choses sur sa vie et son oeuvre; il semble, par ses témoignages, avoir été infirmier volontaire à l'hôpital de la Compassion en 1914. Après la Guerre, il habite Margny les Compiègne ; il fait la première lecture de son ouvrage aux membres de la Société en mai 1923 et le livre est publié en 1926; par la suite il habite Paris où il fait métier de publiciste, puis la Varennes Saint Hilaire. Dans cet ouvrage, J-Robert Lefèvre fait oeuvre d'historien, plus que de témoin; ainsi qu'il l'indique dans son introduction, il fait appel aux souvenirs des acteurs civils de cette époque, et en particulier s'inspire des monographies parues durant la guerre, celle de Louis Le Barbier " les Allemands à Compiègne " ainsi que celle du conservateur du Palais de Compiègne, Gabriel Mourey," La guerre devant le Palais".
Dans un style alerte, il décrit la vie quotidienne des Compiégnois en ces heures sombres, mais sans le lyrisme et le style journalistique d'un Jacques Mermet.
Dans le cadre des commémorations du début de la Grande Guerre en 2014, nous avons choisi d'extraire le premier chapitre de cet ouvrage en l'intitulant "Compiègne 1914" .

Extrait d'ouvrage composé de 24 pages et 90 enrichissements

"Il y a 5 ans, les Allemands à Compiègne"
de Jacques Mermet

Ce texte est une suite d'articles parue dans l'hebdomadaire compiégnois "Le Progrès de l'Oise" entre août et septembre 1919 ; son auteur Jacques Mermet est rédacteur-gérant du journal.
Habitant Compiègne en 1914, J. Mermet prend des notes quotidiennes sur le déroulement des évènements et notamment l'occupation allemande de la ville en septembre 14. Seul journaliste présent, il est l'un des témoins importants de la vie quotidienne des habitants; il a accès aux décisions prises par le Conseil Municipal. Il fait part de ses doutes, des rumeurs fantastiques qui courent alors, montre le total manque d'information d'une ville occupée et les préoccupations de survie des quelques milliers de Compiégnois qui sont restés dans Compiègne malgré l'invasion et décrit les situations souvent cocasses parfois tragiques de l'occupation.

Le style est vigoureux, l'âme patriotique et le reportage, très précis, témoigne du ressenti des Français pendant et après cette période.
Ce texte doit être mis en parallèle avec celui de J.-Robert Lefèvre et le complète parfaitement.



Article composé de 13 pages et 20 enrichissements